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Réfléchissons

 

Cette page est dédiée aux réflexions historiennes et concerne tous ceux qui se trouvent dans l'interrogation, dans l'envie de partager des positions, d'échanger des réflexions. 

Toute nouvelle, cette page va probablement changer de forme, afin de fluidifier les échanges sur des sujets particuliers. 

 

Mais en attendant, voilà quelques-uns de mes sujets de prédilection

Si l'un de ces sujets vous intéresse, quelque soit le caractère de vos réflexions (théologique, ethnonlogique, anthropologique, historien, philosophique, sociologique ...), contactez moi

 

 

Maât, les règles de l'équilibre et de l'harmonie universelle - l'ordre absolu

 

Maât est un concept difficile à définir de façon précise. D'ailleurs, les dictionnaires égyptologiques se voient dans l'obligation d'employer plusieurs mots : "Vérité-Justice-Ordre". Et il est vrai que le mot est employé en des occasions de différentes natures : le véritable lapis-lazuli est un un lapis-lazuli maâ, un "justifié" soit celui qui est investi de son droit est un maâ kherou, juste de voix. Quant à l'ordre, il s'agit de l'ordre absolu, l'ordre cosmique : Maât divinisé se tient en protection à l'arrière de Rê, le dieu créateur et régénérateur de toutes choses. Pour nous, ces aspects son très différents les uns des autres, pour les Anciens Égyptiens, ils relèvent de la même notion : ce qui est vrai est juste et générateur d'ordre. Maât est "ce qui doit être fait, comme cela doit être fait pour préserver la création originelle". Le contrevenant à cette loi absolue remet en cause non seulement l'équilibre social de son environnement, mais également l'équilibre cosmique du monde éternellement régénéré, celui de son père, celui de son fils. L'Ancien Égyptien est donc comptable de ses agissements devant ses semblables et rend compte devant des instances de Justice, mais également devant les défunts, les Occidentaux, et rend compte dans la salle de Maât, devant le tribunal d'Osiris, dieu régnant dans le monde de l'Au-delà. Enfin, cette Maât est "ce dont se nourrissent les dieux", sans elle l'univers qui dépend d'eux est déstabilisé et peut s'effondre : on la leur doit, on leur en fait l'offrande.

Il s'agit donc avant tout d'un sujet égyptologique.

Maât, loi-cadre de l'harmonie universelle, dépasse donc le cadre du code judiciaire ou du livre religieux, et ressort plus du code de moralité, du système de valeurs. Elle est le ferment de la civilisation pharaonique. Qui en connaît la substance pénètre l'esprit et le coeur des Anciens Égyptiens. Malheureusement, ce système de valeur semble être si ancré dans les esprits qu'il ne fait l'objet d'un "grand texte" explicite. Elle se révèle aux détours des écrits regrettant son absence en telle ou telle occasion, et l'on est contraint de la reconstituer "en négatif", à travers notre compréhension de la nature des regrets, des peurs et des tabous. Il faut donc d'abord s'attacher à son caractère égyptien pour tenter d'en définir la substance.

Cependant, l'existence d'une Maât en tant que ferment d'une civilisation intéresse bien d'autres disciplines.

Elle intéresse les ethnologues, les sociologues, les théologiens ainsi que les philosophes.

"Loi-cadre", Maât offre un modèle, qu'on la considère au fond ou dans la forme. Ce qu'elle suggère définit le type de société dans laquelle un individu s'inscrit au sein d'un groupe ethnique. On la considère à l'origine de la Civilisation, et de ce qui lui donne son identité. À tel point qu'au sortir du Nazisme, qui a plongé notre monde occidental dans une crise politique, sociale mais également et avant tout morale. Comment une telle chose a-t-elle été possible, à quel moment notre système de valeurs a-t-il failli pour se déliter à ce point ? Maât devient alors un sujet d'étude en terme "civilisationnel" tel un antonyme du sauvage, de l'"homme-animal".

Voilà pourquoi ce sujet est passionnant et que les débats interdisciplinaires sont constructifs, chaque discipline nourrissant le contenu d'une autre.

Bibliographie essentielle et disponible en français :

Assmann Jan, Maât - L'Égypte pharaonique et l'idée de justice sociale, éd. La maison de Vie, 1999

Menu Bernadette, Maât, l'odre juste du monde, éd. Michalon, 2005

Vernus Pascal, Sagesses de l'Égypte pharaonique, éd. Imprimerie Nationale, 2001

 

 

 

La Nubie, un gros souci !

 

La Nubie est le toponyme donné au Soudan du nord à l'époque antique, et qui a généré de brillantes civilisations. Qui n'est pas impressionné par cette reine borgne, la Candace Amanirenas, qui soumit pour un temps les Romains (27-22 av. J.C) !

Mais ces Nubiens ont commencé par donner bien du souci aux Anciens Égyptiens et ce depuis les tous premiers temps. Dès le règne de Snefrou (1e roi de la Dynastie 4, Ancien Empire), les expéditions sont militaires et conquérantes. L'archéologie témoigne d'installations égyptiennes, notamment à Bouhen en aval de la 2e cataracte : il s'agissait de profiter des ressources nubiennes en matières premières, qu'il s'agisse d'or, de cuivre, d'améthyste, de diorite, ... Le ouadi Allaqi notamment, qui file vers l'Est à partir d'un point situé entre la première et la deuxième cataracte, regorge de toutes sortes de richesses indispensables à la grandeur de pharaon.

Les relations égypto-nubiennes ne seront jamais pacifiques, à tel point que les "expéditions de victoire" menées par les rois d'Égypte semblent relever du rituel pharaonique ! "Un bon Nubien est un Nubien mort" semble nous dire l'archéologie : le groupe A a totalement été éradiqué de la Basse Nubie, au point que c'est au sud de la 3e cataracte que se reforme un nouveau royaume dit de Kerma, qui sera à nouveau totalement effacé par les actions militaires des premiers rois du Nouvel Empire. Quant aux textes, ils désignent la Nubie par le toponyme Koush la lâche. Comment expliquer un tel acharnement ?

Certes, la nécessité des matières premières justifie l'intérêt constant. Cependant, le caractère extrêmement militaire de l'attitude égyptienne témoigne finalement d'une grande crainte à l'égard de ces "frères ennemis", et montre à quel point ils les prennent très au sérieux. Il suffit d'étudier le système défensif élaboré par les rois de la dynastie 12 (Moyen Empire, vers 1900-1800 av. J.C) pour en être convaincu : des forteresses monumentales, conçues pour une forte présence militaire, avec des capacités de stockage alimentaire énormes, élevées depuis la première cataracte jusqu'au sud de la deuxième, et ce de part et d'autre des rives du Nil pour constituer des verrous infranchissables. Une loi égyptienne interdit aux Nubiens d'emprunter le Nil à partir de Semna et ne les autorise à accéder à Mirgissa que pour des raisons commerciales ou diplomatiques. Les sources conservent des rapports de police détaillés, émanant de chefs de forteresses et relatifs à l'interrogatoire de groupes de Nubiens faisant suite aux patrouilles des Medjaiou.

Nul doute que les Égyptiens ressentent les Nubiens comme une menace et la suite des événements vont conforter cette analyse. Vers 1700 av. J.C, les Égyptiens se font malmener au nord par les Hyksos (étrangers orientaux) qui ont envahi le Delta et chassé les rois égyptiens de Memphis. Ils dominent une grande partie du territoire, mais se heurtent à la résistance du sud en Haute Égypte. Ils recherchent alors une alliance avec les Nubiens, ce qui leur permettrait de les prendre à revers. La biographie funéraire d'un gouverneur d'Elkab, Sobeknakht, rapporte qu'il a réussi à stopper l'avancée d'une alliance nubio-pountite qui se dirigeait vers Thèbes et une stèle due à Kamosis, le dernier roi thébain de la Deuxième Période Intermédiaire, relate comment il a capturé un messager Hykos qui empruntait la route des oasis pour rechercher en grand secret l'alliance nubienne. Alors que l'histoire a tendance à "dire" que le danger vient du nord (l'envahisseur Hyksos), les dernières actions de ce roi ont été de restaurer l'autorité égyptienne à Bouhen et de créer la fonction de Vice roi de Koush (ou Fils royal de Koush) destinée à représenter de façon permanente l'autorité royale au Sud. 

C'est sous ces auspices que commence le Nouvel Empire. D'ailleurs, alors qu'une rupture dynastique précoce aurait pu mettre en péril la toute jeune dynastie 18, le 1e roi thoutmoside fait connaître son avènement au vice-roi de Koush de manière insistante : il nous a laissé pas moins de trois stèles de couronnement, à Éléphantine, Quban et Bouhen. Les nubiens pouvaient être rassurés, le problème de succession amoside n'avait pas entamé la puissance de la royauté égyptienne. D'ailleurs, dès l'an 2, Thoutmosis 1e entreprend une longue campagne en Nubie. Il semble que c'est une rébellion de princes koushites qui l'a motivée, mais cette expédition a eu deux conséquences importantes. la première est l'éradication du royaume de Kerma, où le roi fait élever une forteresse et un temple (récemment mis au jour à Dukki Gel). la seconde consiste en une très grande extension du territoire d'influence égyptien : c'est au nord de la 5e cataracte, à Kenissa-Kourgous que le roi implante sa stèle frontière. S'agissait-il seulement d'une nécéessaire démonstration de force ? Certes, les Nubiens seront durablement affaiblis par la destruction de Kerma, mais il semble que le choix de Kenissa-Kourgous s'inscrit dans la continuité de la politique nubienne : prendre au sérieux la menace des populations du sud. De fait, cette localité est située à l'entrée d'un ouadi qui permet de rejoindre le Nil au nord, à mi-chemin entre la 1e et la 2e cataracte, en traversant le pays et en évitant la route nilotique, donc à l'insu du regard égyptien. Thoutmosis 1e prend le contrôle des routes que le pays de Koush pourrait emprunter pour fondre sur l'Égypte. Il semble que sa fille, Hatshepsout, ait continué l'oeuvre paternelle : son expédition au Pount, qui certes a relancé le grand commerce de luxe avec ce pays, a pu également poursuivre un objectif de stratégie militaire. De fait, on peut émettre l'hypothèse que l'avancée dans l'arrière pays africain à partir de la côte orientale pountite (représentée dans les décors du portique de Pount à Deir el-Bahari) consiste en un développement stratégique de l'expédition commerciale. Comme le stipule le texte de ces mêmes décors, au-delà de ramener "toutes sortes de merveilles du pays de Pount", il s'agissait également de localiser le Pount et d'en reconnaître les chemins. Or, si l'on se rappelle qu'une alliance nubio-pountite avait grandement menacé Thèbes selon les dire de Sobeknakht peu avant le règne de Thoutmosis 1e, on peut raisonnablement envisager qu'Hatshepsout ait profité d'une expédition commerciale au Pount pour en "reconnaître les chemins supérieurs" (dixit le texte de Deir el-Bahari) permettant de rejoindre les Nubiens vers le nord-ouest. En outre, cette hypothèse permettrait de comprendre d'une part pourquoi, pour la deuxième fois depuis le Moyen Empire (période où l'on a multiplié les expéditions au Pount à partir de la Mer Rouge), le Pount est associé au sud et non à l'est (ou plus particulièrement à la Nubie plutôt qu'à la Terre des dieux). D'autre part, elle permettrait également de comprendre pourquoi Hatshepsout s'enorgueillit d'avoir établi "SA frontière sud" aux rivages du Pount (texte de l'obélisque de Karnak) : sa frontière méridionale est donc censée se situer plus au sud que la précédente, soit celle de son père au niveau de Kourgous. Ainsi, avec les règnes du père et de la fille, le problème nubien est particulièrement bien miinimisé : non seulement, l'implantation égyptienne au sud de la 3e cataracte est censée contrecarrer la résurrection d'un royaume nubien, mais la connaissance et le contrôle des routes reliant la Nubie au Pount peut prévenir d'une nouvelle tentative d'alliance. 

Le grand coup de force des premiers Thoutmosides se prolonge dans le cadre d'une politique plus diplomatique que militaire. À partir de la moitié de la 18e dynastie, il semble que les Égyptiens favorisent la colonisation culturelle. On a notamment découvert une tombe intacte, la KV36, dont le propriétaire Maiherpry est probablement nubien. Sa momie révèle des traits nubiens, son papyrus funéraire le montre avec une peau noire (les Égyptiens sont représentés avec la peau rouge ou ocre) et des inscriptions le présentent comme un enfant du kap, soit un "enfant de la nurserie royale". Donc, ce jeune nubien bénéficie de privilèges accordés aux grands du royaume (il est inhumé selon les traditions égyptiennes dans la nécropole royale) et a été accueilli au coeur de la résidence royale (le kap semble relever du harem, soit de la résidence personnelle du roi). On peut raisonnablement envisager qu'il fut un enfant royal nubien envoyé comme "hôte" à la cour pour y recevoir une éducation égyptienne. Ce procédé est développé au cours de l'Antiquité, où les jeunes de l'élite, en devenant compagnons durant l'enfance, auront du mal à s'affronter lors de la prise de leurs responsabilités. C'est à peu près à la même époque que les rois égyptiens manifestent leur puissance grâce à la propagande pierre. À l'occasion de sa fête sed (cérémonie de la régénération du pouvoir royal), Amenhotep 3 fait élever deux temples au nord de la 3e cataracte destinés au culte de la royauté : on y honore Amon-Rê, le dieu protecteur de la royauté égyptienne et le couple royal (Amenhotep 3 à Soleb et la reine Tiyi à Sedeinga). C'est d'ailleurs sur ce même schéma que Ramsès 2 (de la Dynastie 19 suivante) a construit les temples d'Abou Simbel (le grand temple pour son culte et le petit pour le culte à l'épouse royale, Nefertary). Cette politique de colonisation culturelle se vérifie par le grand nombre de temples égyptiens venant ponctuer le cours du Nil Nubien, jusqu'à la 3e cataracte.

Mais cette acculturation apparente va connaître un développement inattendu. Durant une longue période, les Égyptiens, tout en marquant leur présence culturelle en Nubie, ont dû concentrer leurs efforts militaires au Nord : les Hittites retiennent l'attention de Ramsès 2, puis les Peuples de la Mer mobilisent Ramsès 3. Par la suite, des troubles sociaux et politiques conduisent le Nord et le Sud à faire sécession, et la Troisième Période Intermédiaire se caractérise par l'arrivée au nord de royautés libyennes. Progressivement, au sud, les forces nubiennes en profitent pour se reconstituer et se concentrent en aval de la 4e cataracte dans le secteur du Gebel Barkal (la Montagne pure), appelé Napata. Vers 750 av. J.C, une dynastie nubienne, napatéenne, reprend le pouvoir sur la Haute et la Basse Nubie et, alors que l'Égypte est déstabilisée au nord par l'anarchie libyenne, un certain Piankhy prend le pouvoir à Thèbes et inaugure la royauté des pharaons noirs de la dynastie 25. C'est à l'époque de Piankhy (ou Piye) que le temple du Gebel Barkal, consacré à Amon, est agrandi selon les plans de celui de Karnak. Vers 690 av. J.C, le temple de Karnak est doté du kiosque dit de Taharqa (reposoir de barque qui tire son nom du pharaon noir régnant) qui orne l'entrée du temple selon la plus pure tradition égyptienne. En Nubie, la nécropole de ces rois, découverte à 15 km au sud du Gebel Barkal, à el-Kurru, témoigne également de l'égyptianisation des moeurs et des croyances nubiennes : ce sont des tombes hypogées, marquées par des édifices pyramidaux et complétées de chapelles funéraires. Lorsque les décors sont conservés, on y voit les déesses protectrices du monde funéraire Isis et Nephtys, les quatre fils d'Horus conduire le roi défunt, l'adoration de la barque solaire par les babouins ... (tombe de Tanoutemani, Ku 16).

Cette dynastie prend fin dans le cadre d'une histoire qui appartient à un autre monde : il n'est plus question d'Égyptiens, ce sont les Assyriens qui balayent les pharaons noirs et qui font subir à Thèbes les pires outrages (1e sac de la ville, 663 av. J.C). Les pharaons noirs quittent l'Égypte et reconcentrent leur pouvoir en Nubie. La Basse Époque est la période d'agonie de la civilisation pharaonique devenant le théâtre d'un autre enjeu : la victoire du monde grec sur celui des Perses.

Mais les Nubiens n'ont pas fini de faire parler d'eux : alors que les Romains viennent d'intégrer l'Égypte dans l'empire. La victoire d'Actium en -32 met fin au royaume Ptolémaïque dirigé par Cléopâtre VII et Antoine. Mais très vite, les Romains se trouvent confrontés au royaume de Koush qui s'est reconstitué au fin fond du Soudan Antique, en aval de la 6e cataracte à Méroé. Il conserve de nombreuses influences pharaoniques : la magnifique nécropole de Méroé est constituée de tombeaux pyramidaux inaugurés par des portes monumentales en forme de pylônes égyptiens, les stèles sont cintrées par le disque ailé égyptien ... Pour autant, la langue qui connait deux formes écrites (hiéroglyphiques et cursives) demeure encore mystérieuse. Les signes sont reconnus, certains mots comme des noms de rois, de divinités ou des toponymes connus par ailleurs (en grec notamment) sont identifiés et certaines avancées ont permis d'isoler certains mots de vocabulaire. Malheureusement, de nombreux textes dont on suppose qu'ils conservent des faits de règne sont encore indéchiffrables, même si la recherche avance (Claude Rilly, un chercheur français, a récemment pu rattacher le méroïtique à la branche linguistique relevant du groupe oriental nord).

Ce fut un royaume éthiopien (le royaume d'Aksoum) qui mit fin au royaume de Méroé vers le 1e siècle ap. J.C. On a longtemps cru qu'il était l'héritier du royaume yéménite de Saba, mais les recherches actuelles montrent que si des contacts ont bien eu lieu, ils sont largement surestimés dans le temps et en terme d'influence. Il est intéressant de constater que ce royaume doit sa puissance à son développement économique : il est l'intermédiaire privilégié du commerce d'échange des produits de luxe africains et indiens. Faut-il voir dans le royaume d'Aksoum le développement historique du pays de Pount ? À des époques différentes, les témoignages historiques relatent le même caractère commercial de ces deux royaumes, et mettent en valeur leur position stratégique dans le commerce d'échange fondé sur les routes maritimes de la Mer Rouge et de l'Océan Indien, dont ils connaissent parfaitement le système des vents de moussons. Le royaume de Koush pouvait prendre de l'importance dans le commerce des produits de luxe avec l'Égypte, en tant que relais nilotique mais le pays de Pount, qui échangeait déjà des produits typiquement indiens avec l'Égypte (tel que le véritable ébène, la cannelle ...) était contacté par les Égyptiens par la voie maritime de la Mer rouge (les fouilles du site de Mersa Gawasis en témoignent clairement). Similitude dans la nature de la puissance du royaume, dans la nature des produits d'échange, dans les partenaires commerciaux, et dans les enjeux de la situation géopolitique ... 

 

Il nous reste encore beaucoup à apprendre de ces civilisations africaines et de nombreuses questions continuent de se poser

 

Bibliographie :

Histoire générale de l’Afrique – tome II- L’Afrique ancienne, dir. G. Mokhtar, éd. abrégée Presse africaine, Edicef, Unesco, 1987

Lugan Bernard, Histoire de l’Afrique – des origines à nos jours, éd. Ellipses, 2009

Mysterious Lands, éditeurs David O’Connor et Stephen Quirke (UCL Press, Londres 2003)

Monnier Frank, Les forteresses égyptiennes - Du prédynastique au Nouvel Empire, éd. Safran, 2010

Obsommer Claude, Sesostris Ie, Bruxelles, 1995

Smith Stuart Tyson, Wretched Kush – Ethnic identities and boundaries in Egypt’s Nubian Empire, éd. Routledge, 2003

Soulé-Nan Joy, La Nubie des pyramides, éd. du Rocher, 2002

Tallet Pierre, Sésostris III et la fin de la XIIe dynastieéd. Flammarion Pygmalion, 2005

Welsby Derek A., The Kingdom of Kush – The Napatan and Meroitic empires, éd. British Museum Press, 1996

 

 

Les périodes intermédiaires, périodes de gestation civilisationnelle

 

Pharaon, statut, nature et fonctions

 

L'Atonisme, une révolution religieuse ?

 

La crise de croissance de la fin du Nouvel Empire

 

 

 

 

 

 

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